opera-inside-La_traviata-Opernführer_opera_guide_Giuseppe_Verdi-Synopsis_Handlung_Trama_résumé_Aria

Le guide de l’opéra en ligne de l’Aria DI PROVENZA IL MAR IL SUOL de Verdi

Lisez des faits intéressants et écoutez de superbes vidéos YouTube sur le célèbre Aria “DI PROVENZA IL MAR IL SUOL”.

Si vous voulez en savoir plus sur l’opéra La Traviata, cliquez sur le lien vers le portrait de l’opéra

L’Aria – Résumé et contexte

Résumé : Pendant l’absence d’Alfredo, son père Germont rend visite à Violetta. Il veut empêcher le mariage, car sa fille ne peut se marier à cause de la liaison peu recommandable de son frère. Violetta reconnaît cette situation impossible. Violetta écrit une lettre d’adieu à Alfredo. Une fois de plus, elle évoque son amour pour Alfredo. En lisant la lettre, Alfredo est dévasté. Germont tente de réconforter son fils avec des souvenirs du foyer parental d’Alfredo, après avoir lu la lettre d’adieu de Violetta.

Avec une Cantilène expressive au violoncelle, accompagnée par la flûte, Verdi nous entraîne dans le monde de Germont. Le baryton chante une mélodie nostalgique ornée de notes de grâce. On dirait presque une berceuse pour calmer un enfant.

La voix de Germont doit être légère et pourtant puissante sans paraître monotone. Le baryton a la possibilité de faire naître des émotions avec sa voix, par exemple dans le premier “E che pace colla sol” Verdi écrit un “dolce” et dans la répétition suivante “forte, con espressione”.

Cette aria répète quatre fois le même passage plus ou moins inchangé. Il est donc d’autant plus important que le chanteur façonne et colore le morceau avec sa voix. De plus, les deux finales “Dio mi guido” dans la première partie et “Dio m’esaudi” donnent au baryton l’occasion d’exprimer musicalement ses émotions.

L’Aria – le texte de DI PROVENZA IL MAR IL SUOL

Di Provenza il mar, il suol –
chi dal cor ti cancello?
Al natio fulgente sol –
qual destino ti furò?
Oh, rammenta pur nel duol –
ch’ivi gioia a te brillò;
E che pace colà sol –
su te splendere ancor può.
Dio mi guidò!

Ah! il tuo vecchio genitor –
tu non sai quanto soffrì
Te lontano,
di squallor il suo tetto si coprì
Ma se alfin ti trovo ancor, –
se in me speme non fallì,
Se la voce dell’onor –
in te appien non ammuti,
Dio m’esaudì!

Qu’est-ce qui a disparu de ton cœur ?
La chère mer et la terre de Provence ?
Qu’est-ce qui a obscurci de tes yeux
L’éclatant soleil de ton pays natal ?
Même dans la tristesse,
Rappelle-toi que tu y étais heureux,
Là-bas seulement, la paix
Briller à nouveau sur toi.
C’est Dieu qui m’a amené ici !
Tu ne sais pas

la douleur de ton vieux père !
Avec toi au loin
Sa maison a été désolée en effet.
Mais si en te retrouvant
Mes espoirs ne sont pas vains,
Si la voix de l’honneur
N’est pas silencieuse pour toi,
Dieu m’a entendu!

Interprétations célèbres de DI PROVENZA IL MAR IL SUOL

Vous entendrez d’abord un enregistrement de Robert Merrill avec l’Orchestre de la NBC dirigé par Arturo Toscanini. Robert Merrill a écrit dans ses mémoires sur le travail sur la Traviata avec Toscanini. D’un côté, il a dessiné l’image d’un tyran qui ne s’arrêtait pas aux malédictions les plus primitives, mais aussi l’image d’un musicien doué : “Le Maestro vous a rendu meilleur que ce que vous pensiez être. Il vous a fait flotter. Il a fait en sorte que l’impossible devienne réalité. Écoutez l’impressionnant enregistrement de cette collaboration datant de 1946. Merrill impressionne avec son baryton lyrique d’une grande splendeur vocale.

Di Provenza il mar, il suol (1) – Merrill/Toscanini

Bruson était probablement le meilleur Germont de sa génération.

Di Provenza il mar, il suol (2) – Bruson

Le suivant est Tito Gobbi

Di Provenza il mar, il suol (3) – Gobbi/Serafin

Ensuite, nous allons entendre un contemporain de Caruso. La voix de De Luca était “d’une texture pure, d’un son de piano doux mais chatoyant et d’une coloration de ténor dans les notes élevées”. (Kesting)

Di Provenza il mar, il suol (4) – de Luca

Ce dernier enregistrement est de 1907 par Tita Ruffo. De nombreux experts considèrent Tito Ruffo comme le meilleur baryton des temps modernes. On dit que sa voix a tout éclipsé en termes de puissance et de volume. De Luca (le baryton de l’enregistrement précédent) a dit de Ruffo : “Ce n’était pas une voix, mais un miracle”.

Di Provenza il mar, il suol (5) – Ruffo

Peter Lutz, opera-inside, le guide de l’opéra en ligne pour l’Aria “DI PROVENZA IL MAR IL SUOL” de l’opéra La Traviata.

0 réponses

Laisser un commentaire

Participez-vous à la discussion?
N'hésitez pas à contribuer!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *