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Les informations essentielles sur Tosca de Puccini (ROH au cinéma)

L’amour, la mort et la terreur. Tout est dans cet opéra. Puccini a créé trois grands portraits de rôles, avec des duos captivants et des arias célèbres qui ont fait de “Tosca” l’un des opéras les plus joués. Dans ce post, vous apprendrez l’intrigue en format court, les 5 plus beaux morceaux et 5 faits passionnants. 

 

 

 

Aperçu et liens

 

 

Synopsis

5 plus belles pièces

5 faits intéressants

 

 

 


Rôles et synopsis de TOSCA en 4 minutes (en anglais)

 

 

 

5 plus belles pièces

 

 

Recondita armonia chantée par Jussi Björling

 

Tre sbirri (Te deum) chanté par Ruggiero Raimondi

 

Vissi d’arte chanté par Maria Callas

 

E lucevan le stelle chanté par Plàcido Domingo

 

O dolci mani chanté par Plàcido Domingo et Raina Kabaivanska

 

 

5 faits intéressants

 

 

1.Un opéra assoiffé de sang

‘Tosca’ est l’un des opéras les plus sanguinaires du répertoire. Deux suicides et une fusillade s’y produisent. En outre, l’actrice principale commet un meurtre. Ainsi, à la fin de l’opéra, aucun personnage principal n’est encore en vie. Comme si cela ne suffisait pas, Puccini présente également au public une scène de torture sur scène au deuxième acte.

 

 

2. l’histoire dramatique du saut de Tosca du Castel Sant’Angelo

Des accidents peuvent se produire dans n’importe quel opéra. Mais le plus dangereux de tous est celui de “Tosca” avec le saut du personnage principal du Castel Sant’Angelo. Puccini veut que ce saut soit mis en scène pour un effet maximal. Car ce suicide constitue la conclusion dramatique de l’opéra. Écoutez la liste des trois accidents les plus spectaculaires. Accident numéro 1 : L’Américaine Elizabeth Knighton maîtrisait brillamment le rôle jusqu’à ce que le saut susmentionné se produise. Elle prend courageusement un départ lancé et saute par l’ouverture. Malheureusement, ce n’était pas la bonne fenêtre, car le matelas prévu à cet effet se trouvait à un autre endroit. Diagnostic : double fracture de la jambe. Accident numéro 2 : Sarah Bernhard était une actrice légendaire du 19ème siècle. Lorsque Puccini l’a vue dans une représentation théâtrale dans le rôle de Tosca, il a su : il voulait faire un opéra à partir de ce matériau. En 1905, lors d’une représentation, Bernhard a fait un tel saut que ses os se sont brisés lorsqu’elle a atterri sur le matelas. Diagnostic : os cassé et plus tard amputation de la jambe. Accident numéro 3. La soprano autrichienne Martina Serafin a chanté Tosca en 2015. Lorsqu’un journaliste lui a demandé ce qui s’était passé à la fin, elle a répondu : ” J’ai sauté, j’ai évidemment mal atterri – et soudain j’ai entendu un fracas ! J’ai ressenti une sensation de brûlure et je suis restée au sol.” Diagnostic : fracture du tibia, déchirure du ménisque et déchirure du ligament croisé.

 

 

3. Puccini se moque de Recondita armonia

“Recondita armonia” est un moment fort de l’opéra et est joué au début du premier acte. Comme Verdi, Puccini s’amuse parfois à punir les retardataires notoires.

 

4. Vissi d’arte : la transformation de Tosca

Avec le grand air du deuxième acte, “Vissi d’arte”, Puccini change la personnalité de Tosca pour le public. L’actrice superficielle et jalouse devient une femme dont la souffrance émeut l’auditeur. Elle réagit avec incrédulité. Pourquoi Dieu la punit-il, elle qui mène une vie pieuse ? Puccini écrit au début de l’aria “Pianissimo, dolcissimo, con grande sentimento”. Avec le couplet “Sempre con fé”, l’humeur change et le chanteur doit changer un beau chant mélodieux et intime. Dans une ambiance religieuse, le morceau se termine par le climax de “Perché, perché, Signor” qui se termine en si aigu.

 

5. Le célèbre Te Deum

Avec le “Te Deum”, Puccini nous offre l’une des scènes de messe les plus saisissantes de l’histoire de l’opéra. Puccini entremêle une grande variété d’idées musicales : on entend deux cloches d’église, le chant latin d’une procession, des coups de canon et le solo de Scarpia. Scarpia chante jusqu’à la frénésie de ses désirs de conquête, et termine par ces mots blasphématoires : ” Tosca, mi fai dimenticar Iddio ! (“Tosca, tu me fais oublier Dieu !”). Il se joint ensuite au chant processionnel latin, qui est accompagné d’accords de triton exposants.

 

 

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