Le guide de l’opéra en ligne pour FIDELIO
Pratiquement aucune autre œuvre n’a occupé Beethoven avec autant de persistance que son unique opéra. Ce n’est qu’avec la troisième version qu’il a atteint sa version définitive. Beethoven a créé des scènes qui sont entrées dans l’histoire de l’opéra et qui nous touchent encore aujourd’hui par leur puissance et leur véracité.
Contenu
♪ Resumé
♪ Acte I
♪ Acte II
Recommandation d’enregistrement
♪ Recommandation d’enregistrement
Les temps forts
♪ Mir ist so wunderbar (Quartett)
♪ Ha welch ein Augenblick (Quatuor)
♪ Abscheulicher … Komm Hoffnung (Leonorenarie)
♪ O welche Lust (Gefangenenchor)
♪ Gott, welch dunkel hier (Gefangenenchor)
♪ Euch werde Lohn in besseren Welten (Gefangenenchor)
♪ Wer ein holdes Weib errungen
PREMIERE
Vienne, 1804
LIBRETTO
Joseph Sonnleithner (1ère version) et Georg Friedrich Treitschke (2ème version), d'après le drame Léonore de Jean-Nicolas Bouilly.
ROLES PRINCIPAUX
Don Pizarro, gouverneur de la prison d'état (baryton) - Florestan, prisonnier politique et opposant à Don Pizarro (ténor) - Léonore, sa femme (soprano) - Rocco, geôlier (basse) - Marzelline, la fille de Rocco (soprano)
RECOMMANDATION
EMI avec Christa Ludwig, Jon Vickers et Gottlob Frick sous la direction d'Otto Klemperer et du Philharmonia Chorus and Orchestra.
ROLES ET RESUMÉ DE FIDELIO EN 4 MINUTES
COMMENTAIRE
Libretto
Après une carrière de pianiste virtuose, Beethoven se distingue de plus en plus comme compositeur de grandes formes. Avec l’Eroica et surtout avec la musique de ballet “Les Créatures de Prométhée”, Beethoven a également montré son potentiel en tant que dramaturge. En 1804, le “Theater an der Wien” lui commande son premier opéra. Beethoven, qui travaillait déjà sur un fragment d’opéra “Vesta”, l’a laissé traîner, car il s’est enflammé pour ce nouveau thème. L’opéra était basé sur un incident réel, celui d’une femme déguisée en homme qui libéra son mari d’une prison jacobine. Le juge Bouilly, qui a été témoin de l’événement, en a fait une histoire qui a été transférée en Espagne. Sonnenleithner, directeur de théâtre et écrivain, traduit le livret français en allemand et Beethoven se met au travail.
La liberté
Beethoven était un fervent défenseur des idéaux de la Révolution française, même s’il méprisait son protagoniste Napoléon (voir son opéra “Eroica”). Beethoven était un admirateur de Luigi Cherubini et de ses opéras de sauvetage, il était donc évident que Beethoven réagissait positivement au thème d’un “opéra de sauvetage” dans l’esprit des idéaux révolutionnaires de liberté et de fraternité. Le thème de la libération de l’oppression et du triomphe de l’humanité devient le cœur de l’opéra Fidelio. Comme dans sa 9e symphonie, Beethoven érige avec Fidelio un monument musical à la liberté.
La lutte de Beethoven pour le drame musical
Dans le Fidelio de Beethoven, nous reconnaissons deux sections nettement différentes. Le premier tiers est léger comme un singspiel et nous rappelle la populaire Flûte enchantée. Avec l’apparition de Don Pizarro, le ton de la musique change brusquement et se transforme en drame. Formellement, Fidelio est un Singspiel avec des dialogues parlés et des numéros fermés. Pourtant, Wagner a qualifié Beethoven de “père du drame musical allemand” pour son Fidelio, dont l’idée centrale est de mettre l’expression au service de la grande idée plutôt que de l’esthétique. Pour satisfaire cette objection, Beethoven s’est longuement débattu avec cette œuvre. Trois versions d’opéra et quatre ouvertures différentes en témoignent. Robert Schumann a résumé l’écart avec Rossini, le célèbre contemporain de Beethoven, en faisant remarquer que Beethoven a écrit quatre ouvertures pour un opéra et que Rossini a écrit une ouverture pour quatre opéras. Les difficultés de Beethoven reposaient sur deux choses : d’une part, il n’était pas un compositeur d’opéra expérimenté et d’autre part, il ne faisait aucun compromis dans sa prétention à composer les parties vocales de manière instrumentale. Chez lui, ce n’est pas la ligne vocale qui est au premier plan, mais il pense la voix de manière instrumentale. Cela se manifeste de manière impressionnante dans le quatuor du premier mouvement, dont les voix sont écrites dans l’esprit d’un quatuor à cordes. Les deux parties Florestan et Leonore étaient considérées comme insonorisables à l’époque de la première. Il existe une anecdote célèbre sur le principe de Beethoven de placer l’expression au-dessus des possibilités de l’interprète. Lors d’une répétition, un soliste à cordes n’arrivait pas à jouer correctement un passage. L’interprète se plaignit de ses difficultés. Beethoven lui a lancé : “Qu’est-ce que j’en ai à faire de son misérable violon ?”.
Première et critique
Une semaine avant la première, les troupes de Napoléon marchent sur Vienne. En raison du tumulte, le “Theater an der Wien” est peu fréquenté le soir de la représentation. La plupart des visiteurs étaient des soldats français qui ne comprenaient pas les textes allemands et ne pouvaient pas faire grand-chose du message de l’opéra. Les applaudissements étaient plus que clairsemés et le résultat fut un échec douloureux. Après seulement trois représentations, l’opéra est annulé. L’ami de Beethoven, Breuning, le soutient dans la révision, dont le résultat est donné quatre mois plus tard. En raison des contraintes de temps, les coupes ont été mouvementées, si bien que la deuxième version a également fait un flop. Bien que l’œuvre soit considérablement raccourcie, qu’on lui donne un nouveau nom (Leonore) et une nouvelle ouverture, les faiblesses dramatiques demeurent. Enervé, Beethoven enferme l’œuvre dans un tiroir. Huit ans plus tard, des amis exhortent Beethoven à reprendre l’œuvre. Beethoven est prêt à le faire, mais il prévoit une révision fondamentale, qui aboutira à la version finale. Le libretto est révisé par Treitschke à cette fin. Le succès est maintenant au rendez-vous. Dans les années qui suivirent, la soprano Wilhelmine Schröder-Devrient contribua de manière significative à la diffusion de l’œuvre par son incarnation de Leonore. Richard Wagner la vit lors d’une représentation à Dresde en 1829, à l’âge de 16 ans, et décrivit son incarnation du rôle comme le déclencheur de sa vocation de musicien.
FIDELIO ACT I
L’Ouverture
Beethoven a écrit quatre ouvertures différentes. La première n’a jamais été jouée de son vivant, il n’en était pas satisfait. Beethoven a écrit une nouvelle ouverture pour chacune des trois versions. L’ouverture en mi majeur, la version de 1814, a prévalu :
Fidelio Ouvertüre – Klemperer / Philharmonia
Resumé : Dans la prison d’État de Séville. Le geôlier Rocco vit avec sa fille Marzelline dans la résidence officielle. Joaquino, le portier de Rocco, est amoureux de Marzelline, mais celle-ci n’a aucune oreille pour le jeune homme.
Dès les premières mesures, on sent que l’orchestre joue un rôle de premier plan dans cette œuvre. Par rapport aux œuvres italiennes, il joue le rôle d’un interlocuteur indépendant pour les personnes qui jouent ; de nombreux thèmes sont d’abord entendus dans l’orchestre. L’orchestre communique de manière contrapuntique avec les chanteurs au lieu d’être un simple accompagnement harmonique. Le couple Marzelline/Joaquino rappelle le couple Masetto/Zerlina de Mozart avec la constellation d’un homme plutôt limité et d’une femme sûre d’elle. Ainsi, Joaquino reste le seul personnage auquel Beethoven ne donne pas d’aria.
Jetzt Schätzchen – Unger /Hallstein / Klemperer
Marzelline est amoureuse de Fidelio
Resumé : Elle pense sans cesse à Fidelio, le nouvel assistant de son père.
L’aria commence dans un mineur nostalgique, embelli de manière expressive par les instruments à vent, et passe bientôt au majeur.
O wär ich mit dir vereint – Popp
Le quatuor “Mir ist so wunderbar”
Resumé : Fidelio est en fait Leonore, l’épouse de Florestan, prisonnier politique dans cette prison depuis deux ans. Elle s’est fait embaucher comme assistante de cachot afin de libérer son mari. Joaquino est jaloux, mais le père de Marcelline apprécie cette aide compétente.
Sans aria d’entrée pour Leonore, le dialogue se fond dans le magnifique quatuor “Mir ist so wunderbar”, qui peut à juste titre être compté parmi les grands quatuors de la littérature lyrique. Il captive non seulement par sa merveilleuse musique, mais aussi parce que Beethoven a écrit une mélodie pour chacun d’entre eux, ce qui souligne les différents sentiments des acteurs ; Leonore s’inquiète pour son mari emprisonné, Marzelline chante son amour pour Fidelio, Joaquino se lamente de la perte de l’amour de Marzelline et le père se réjouit du mariage prochain de Fidelio et Marzelline. Accompagnés d’un orchestre discret, les chanteurs s’accordent en canon et la pièce devient un parfait quatuor de musique de chambre.
Vous pouvez entendre ce passage avec deux combinaisons de voix différentes.
La version de l’enregistrement live de 1953 avec Furtwängler est l’un des grands enregistrements de Fidelio. Le célèbre critique allemand Joachim Kaiser commente : “Si vous écoutez l’enregistrement de Fidelio de 1953 de Wilhelm Furtwängler et que vous entendez le quatuor du premier acte, l’extinction du chœur des prisonniers, le duo entre Leonore et Rocco, le début scandaleux du deuxième acte et le quatuor au dramatisme écrasant du deuxième acte, alors vous comprenez ce qu’est la grandeur”. (“Kaiser, 100 chefs-d’œuvre de la musique”).
Mir ist so wunderbar (1) – Jurinac / Mödl / Frick / Schock / Furtwängler
Et une autre merveilleuse interprétation de l’enregistrement de Bernstein
Mir ist so wunderbar (2) – Janowitz / Kollo / Popp / Dallapozza
Resumé : Pour Rocco, la prospérité est la base du bonheur conjugal…
À ce stade, il y a un air de singspiel classique. Nous savons que Beethoven a étudié la Flûte enchantée de Mozart, cette aria ne nous rappelle-t-elle pas Papageno ? Ce morceau est parfois omis et accusé d’être trop léger. A tort, car ce morceau permet de montrer dramatiquement la transformation du geôlier, qui passe d’un fonctionnaire opportuniste et petit-bourgeois à une personne responsable qui refuse l’ordre de tuer de Pizarro.
Hat man nicht auch Gold beineben – Pape
Resumé : Rocco erlaubt Fidelio, ihn in den Hochsicherheitsteil des Gefängnisses zu begleiten, wo Leonore ihren Mann vermutet.
Gut Söhnchen gut – Norman / Moll / Coburn
L’apparence de Pizarro
Resumé : Pizarro, le directeur de la prison d’État, est un ennemi politique de Florestan et il l’a enfermé de sa propre autorité dans le quartier de haute sécurité de la prison. Il panique parce que le ministre a annoncé une inspection qui révélerait la détention illégale de Florestan. Il décide que Florestan doit mourir.
Avec l’apparition de Pizarro, la musique change brusquement. Commençant par un accord dramatique, l’orchestre devient une furie qui accompagne les appels sauvages du gouverneur. Est-ce une coïncidence si Beethoven a écrit la furie de Pizarro dans la même tonalité que Mozart a écrit celle de la “Reine de la nuit” ?
Ha welch ein Augenblick – Berry
Resumé : Il ordonne à Rocco de tuer le prisonnier. Mais le geôlier refuse. Pizarro ordonne à Rocco de creuser une tombe, il effectuera le meurtre lui-même.
Jetzt, alter hat es Eile – Berry / Greindl
“Abscheulicher !… Komm, Hoffnung” avec Christa Ludwig et Lotte Lehmann
Resumé : Leonore a surpris la conversation et doit maintenant se dépêcher.
La grande aria de Leonore se compose de trois parties : Récitatif, Cavatina, Cabaletta. Sous cette forme, les émotions fondamentales de Leonore sont décrites – indignation, espoir, extase. La musique que Beethoven a écrite pour elle déploie une expressivité à travers son expression choquante et en même temps touchante. C’est une performance de sept minutes par force de la chanteuse qui exige à la fois la plus haute expressivité dramatique et le lyrisme le plus intime.
Nous entendons d’abord Lotte Lehmann. Walter Legge, le producteur du siècle, décrit son interprétation de Leonore comme la plus grande réussite, et pas seulement de sa carrière. Aucune autre chanteuse n’a égalé Lehmann dans ce rôle.
Abscheulicher !… Komm, Hoffnung (1) – Lehmann
Qu’a dit Christa Ludwig à propos de son interprétation : “Je ne pouvais pas chanter le Fidelio de manière très dramatique, mais j’ai joué la femme faible qui essaie de sauver son mari”. Pour Christa Ludwig, ce rôle était un grand défi. Elle n’était pas une soprano hautement dramatique Elle a avoué dans une interview à propos de l’air de Leonoren : ” À la fin de l’air, j’étais toujours ravie d’avoir atteint le ton, ce si aigu. Après chaque représentation de “Fidelio”, j’étais enrouée. Il me fallait toujours trois jours pour utiliser à nouveau la voix.”
Abscheulicher !… Komm, Hoffnung (2) – Ludwig
La chorale des prisonniers
Resumé : Dans l’espoir de voir Florestan, elle laisse les prisonniers se promener dans la cour. Mais elle ne peut le découvrir.
Dans le chœur des prisonniers, nous entendons déjà l’idylle de la Pastorale, que Beethoven ne composera que deux ans plus tard. C’est un coup de génie que Beethoven ait composé l’espoir des prisonniers avec une musique aussi intime. Il n’est pas étonnant que, quarante ans plus tard, Verdi se soit senti inspiré pour composer un autre célèbre chœur de prisonniers.
O welche Lust (Gefangenenchor) – Bernstein
Resumé : Les prisonniers sont ramenés dans leurs cellules.
Leb wohl du warmes Sonnenlicht.
FIDELIO ACT II
Une partie de ténor difficile
Resumé : Florestan est assis dans le donjon dans des conditions misérables. Il rêve de Léonore, qui le rachètera comme un ange.
La scène du donjon commence par une introduction sombre et des accords dramatiques. L’interprétation de Florestan “Gott welch dunkel hier” est l’une des parties les plus difficiles pour les ténors. Dans le donjon, il chante l’amour de la vérité et il hallucine que Leonore est un ange de la liberté. Selon la partition, Florestan doit louer l’ange dans la deuxième partie de l’aria “avec un enthousiasme qui frise la folie, mais avec calme”.
Laissons la parole à Jonas Kaufmann, le célèbre ténor allemand : “Le rôle de Florestan est court, mais à cause de la grande scène du deuxième acte, c’est l’un des rôles les plus exigeants de mon Fach. Beaucoup de ténors ont raté leur chemin dans la délicate partie finale. Ce n’est pas la déchéance physique qu’il faut entendre ici, mais l’état d’esprit de l’homme désespéré, sa vision extatique du salut et de la libération. De la même manière, le premier ton de cette scène, le “Dieu”, qui vient du néant, devenant de plus en plus fort et urgent, le cri de l’âme tourmentée, est celui qui exige le plus grand contrôle vocal-technique. Je ne sais pas combien de fois j’ai travaillé sur ce crescendo.” Ecoutez Jonas Kaufmann.
Gott welch dunkel hier (1) – Kaufmann / Welser-Möst
Jon Vickers dans une seconde interprétation
Gott welch dunkel hier (2) – Vickers / Klemperer
Resumé : Rocco prend Fidelio de son côté et lui explique la mission de Pizarro. Tous deux entrent dans la cellule de Florestan. Alors que Rocco déverrouille la cellule, Leonore reconnaît son mari et est profondément émue. Florestan ne la reconnaît pas et est reconnaissant pour le morceau de pain que Leonore lui tend.
Outre Jon Vickers, Christa Ludwig a réussi à faire une grande Leonore dans l’enregistrement avec Klemperer. Fischer dans “große Stimmen” : “Mais sa Leonore était aussi un point culminant unique, non répétable. Christa Ludwig avait 33 ans, elle était au sommet de ses capacités vocales, rien ne lui semblait inaccessible, et tous ceux qui connaissent cet enregistrement confirmeront que depuis l’époque de Lotte Lehmann, il n’y a pas eu d’interprète de ce rôle énorme, capable de transmettre à l’auditeur l’ardente humanité de Beethoven d’une manière aussi inaltérée et directe”.
Euch werde Lohn in besseren Welten – Klemperer / Vickers / Ludwig
L’épreuve de force avec deux rebondissements dramatiques
Resumé : Leonore et Rocco creusent la tombe. Quand ils ont terminé, Rocco appelle Pizarro. Celui-ci apparaît, une arme à la main, pour tuer Florestan. Leonore se jette entre les deux, un pistolet à la main, prête à tuer le gouverneur. Une trompette retentit, annonçant l’arrivée du ministre. Pizarro a perdu et s’enfuit.
Cette scène est d’un drame énorme. Lorsque Léonore intervient, le drame s’intensifie à nouveau. L’orchestre fouette les chanteurs et, dans un cri strident, on entend Léonore : “Tuez d’abord sa femme !”. Le démasquage de Leonore est une grande “Colpa di scena”. Lorsque tous deux pointent leurs armes l’un vers l’autre, l’extase augmente encore une fois jusqu’à ce que, avec l’appel de la fanfare et donc l’annonce de l’arrivée du ministre, le deuxième “Colpo di scena” ait lieu et que la scène prenne un autre tournant. Une scène qui cherche son pendant dans la littérature lyrique !
Er sterbe ! – Ludwig / Berry / Greindl
Le duo “O namenlose Freude”
Resumé : Florestan reconnaît Léonore et ils tombent dans les bras l’un de l’autre.
Beethoven a écrit un duo qui oscille entre intimité et extase.
Ecoutez ce passage avec Martha Mödl et Wolfgang Windgassen à partir de l’enregistrement mentionné 53 avec Furtwängler.
O namenlose Freude (1) – Furtwängler / Mödl / Windgassen
La deuxième version vaut également la peine d’être entendue :
O namenlose Freude (2) – Vickers / Ludwig / Klemperer
Gustav Mahler a pris l’habitude d’insérer l’ouverture Leonore numéro 3 en guise d’interlude à cet endroit.
Le refrain final pour l’amour conjugal
Resumé : Le ministre accorde la liberté aux prisonniers politiques.
Le chœur final, le Chant de l’amour sponsal, suggère déjà le chœur de la 9e symphonie. De cette pièce émane un pouvoir hypnotique unique dans l’histoire de l’opéra.
Wer ein holdes Weib errungen – Ludwig/King / Klemperer
Recommandation d’enregistrement
EMI avec Christa Ludwig, Jon Vickers et Gottlob Frick sous la direction d’Otto Klemperer et du Philharmonia Choir and Orchestra.
En alternative, l’enregistrement avec Gundula Janowitz et Rene Kollo sous la direction de Leonard Bernstein (DG) est également recommandable.
Peter Lutz, opera-inside, le guide d’opéra en ligne sur FIDELIO de Ludwig van Beethoven.
Laisser un commentaire
Participez-vous à la discussion?N'hésitez pas à contribuer!