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La genèse de l’Opéra de quat’sous a été dramatique. Tout le monde s’attendait à ce qu’il échoue. Mais la première, le 31 août 1928, est devenue un succès triomphal jamais attendu et a rendu Kurt Weill et Bertold Brecht soudainement célèbres. Les mélodies de Weill devinrent des tubes populaires et l’œuvre fut jouée 10 000 fois au cours des seules 5 premières années.

 
 
 

 
 

Le célèbre Moritat de Mackie Messer

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Les Moritaten (dont l’origine provient probablement du mot ” acte meurtrier ” ou ” moralité “) étaient des ballades macabres chantées dans les foires et accompagnées de violons ou d’orgues de Barbarie.
Dès le début, le Moritat est devenu une chanson populaire par excellence et le morceau le plus célèbre de l’Opéra de quat’sous. Il est intéressant de noter que cette chanson ne figurait pas dans la version originale et que le morceau n’a été écrit qu’au dernier moment, car l’acteur Harald Paulsen insistait pour être le premier à se produire avec une chanson.

Le morceau comprend 6 couplets et commence uniquement accompagné par l’harmonium. À chaque couplet, d’autres instruments, sur les neuf que compte le groupe, sont ajoutés. Weill écrit au début “in the manner of a hurdy-gurdy”. Le rythme se développe de plus en plus en un fox-trot.

Nous entendons la chanson en 2 versions. D’abord celle du premier Macheath’, Harald Paulsen, à qui l’on doit l’existence du morceau.

Der Haifisch, der hat Zähne – Paulsen.

 
 
 

 
 

Der Mond über Soho (La lune au-dessus de Soho)

Ce numéro est une délicieuse caricature de l’opéra conventionnel. Alors que dans la Norma de Bellini (et de nombreux autres opéras), nous vivons des nuits magiques de pleine lune, la lune sur Soho est une grimace grotesque dans le ciel nocturne.

Anstatt das …Das ist der Mond über Soho (No They Can’t Song)

 
 
 

 
 

Le chant rouspéteur du canon

Brièvement, un frisson saisit les invités du mariage quand apparaît Tiger-Brown, le redoutable chef de la police de Londres. C’est un vieil ami d’enfance de Macheaths et il est venu uniquement pour le féliciter. Ensemble, les deux vieux copains de guerre chantent un chant de canon.
Ce chant est un ragtime captivant avec un refrain entraînant, écrit sur le tempo du fox-trot.
On entend et on voit le duo dans la version cinématographique de 1931.
John war darunter und Jim war dabei (CANON SONG).

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